Edgar, le détective cambrioleur
Résumé
Edgar détective cambrioleur (Lupin Sansei en VO) a été créé en 1967 dans sa version papier, tout d’abord, et grâce à son très grand succès, le manga a été porté sur grand écran en 1969. Les 52 premiers épisodes de la série - le manga a fait l’objet de trois séries que l’on reconnaît à la couleur de la veste du héros - ont été diffusés en France au milieu des années 80 - pour sa première diffusion - et représentent bien cette ambiance des séries américaines de l’époque à la Drôles de Dames. Comme tout Miyasaki, cette série est d’une très belle qualité, aussi bien graphique que scénaristique - même si tout n’est pas de la même qualité.
Son nom original veut tout dire, puisqu’Edgar est une sorte d’Arsène Lupin - mixé à un James Bond avec ses gadgets - cambrioleur de génie, au charme et à l’humour que l’on retrouve énormément chez Cobra ou Nicky Larson (City Hunter), en bons séducteurs qu’ils sont - enfin ok, Nicky beaucoup moins au premier abord, mais elles tombent aussi toutes dans ses bras à un moment ou un autre. Edgar est toujours accompagné, dans sa quête de fortune, de ses trois acolytes : la charmante Magalie (Fujiko), le gangster à la sulfateuse Isidore Debout (Jigen Daisuke) et Alex Renard (Goemon Ishikawa) qui semble tout droit sorti d’un film de samouraï. L’Inspecteur d’Interpol, Gaston le Cogne, quant à lui, tente en vain de les intercepter.
Commentaire
Pour moi, Edgar est dans la même lignée que Cobra ou Nicky Larson, des séducteurs qui parviennent à charmer toutes les jolies femmes (en ayant chacun une dulcinée qui les attend, Magalie pour Edgar, Dominique pour Cobra et Laura pour Nicky), donc font parfois preuve d’une classe digne de James Bond, mais qui peuvent aussi parfois faire les guignols, voire se rendre ridicules dans certaines situations, par leurs gestes ou leurs réactions. Mais surtout, en plus du dessin qui est trop beau, surtout pour l’époque, le générique d’Edgar détective cambrioleur en VF est celui que j’aime le plus parmi les DA de mon enfance, non seulement par la musique, la voix de la chanteuse, mais aussi par les paroles qui sont joliment travaillées (nan mais c’est vrai, j’adore le générique de Jayce et les conquérants de la lumière mais le « toi Jayce, conquérant de la lumière, tu dois conquérir » fait tout de même sourire).